Le « Salaf Vertueux » : le messager de Dieu,
Mohamed (Qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix), ses disciples
et les disciples de ses disciples (Que Dieu les bénisse) ont fait une
révolution sociale et culturelle profonde au VIIè siècle après J.-C. Ils
n’étaient pas « salafistes » par rapport aux valeurs de leurs
prédécesseurs. Au contraire, ils étaient des innovateurs. Ils ont accompli une
rupture épistémologique avec le paganisme et le polythéisme de leurs ancêtres.
Je pense que les
prédicateurs prosélytes « salafistes jihadistes » (comme l’égyptien
Wajdi Gounim et ses disciples) justifient l’injustifiable comme la
circoncision des jeunes filles (ختان البنات), la polygamie (تعدد الزوجات), l’aliénation de la femme (استلاب المرأة), le concubinage « halal » (إباحة الجواري والمحظيات وما ملكت أيمانكم), le sexisme (التمييز
على أساس الجنس ), la lapidation des adultères (رجم الزانية),
la torture (التعذيب), la flagellation (الجَلْد), la violence (العنف),
l’esclavagisme ( العبودية), la dictature (لا يعترفون
بالديمقراطية), l’état
religieux (الدولة الدينية), le parti unique de
Dieu (التعددية
الحزبية), la monarchie oligarchique (لا يعترفون بالانتخابات),
le racisme (التمييز العنصري), la traîtrise de la famille royale saoudienne (عَمالة العائلة المالكة السعودية للأمريكان و خيانتها للعرب و
المسلمين), etc.
Ils ont accompli deux
ruptures réactionnaires, une avec leur propre patrimoine musulman éclairé et
une autre avec le modernisme occidental actuel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire