Préface d’Habib
Ben Hamida, philosophe d’Hammam-Chatt
C`est un déficit d`amour qui
bloque régulièrement la conscience arabe. Par contre les écrits de Kochkar par
leur authenticité, expriment la présence d`un amour sincère et bien intentionné
; un amour pur qui le relie sans ambiguïté à sa sœur, à son village, à son
breuvage magique, aux fruits divins du désert, à son école modèle, bref à son
enfance heureuse. En somme il est inspiré par une conviction passionnée
d`appartenir, non pas à un monde quelconque, abstrait et hypothétique, mais
plutôt à un univers peuplé, déterminé, vécu, individualisé ; car il désigne
clairement tout ce qu`il aime et appelle les personnes et les lieux par leurs
noms.
On peut dire qu`il écrit par
vocation parce qu`il fait la sourde oreille aux sirènes de ceux qui n`ont pas
compris le sens de sa marche ; ceux-là mêmes qui l`appellent pour le dévier de
sa vocation innocente et sincère.
Kochkar est un bipède sans
plumes fait pour se tenir debout et non pas pour rester accroupi ; il a des
jambes pour aller de l`avant à la rencontre de l`autre ; c`est-à-dire aller le
jour la journée dans l`indifférence la plus complète aux coassements des
envieux et des esprits tortueux.
Bon gré mal gré, qu`il aime
ou non l`aventure, kochkar est un homme vieillissant qui ira de l`avant et qui
s`avancera dans la joie, à l`ombre des palmiers aux fruits d`or, dans le jardin
de son enfance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire