lundi 2 avril 2018

L`auteur Dr Frantz Bernadin m`a cité dans un article scientifique intitulé « Quand on est à la fois scientifique et misogyne », publié le 21 mars 2018 in « Le Nouvelliste », Journal fondé en 1898 (MD is an internal medicine specialist in New York, NY. He specializes in internal medicine and psychiatry, 74 ans)


Extrait

Comment se pose aujourd’hui le problème? Il est plus que certain que le problème ne saurait se poser en termes de supériorité ou d’infériorité d’un sexe par rapport à l’autre sur la base de considérations biologiques ou psychologiques. Les considérations suivantes du Tunisien Mohamed Kochkar, développées dans un texte posté le 16 février 2010, peuvent faciliter une meilleure compréhension de la problématique abordée dans cet article. Mohamed Kochkar est détenteur d’un doctorat en didactique de la biologie.
Se fondant sur un ensemble de données récentes, Mohamed Kochkar indique « qu’il est tout à fait normal qu’il existe des différences entre les cerveaux des hommes et ceux des femmes au niveau de la configuration des réseaux neuronaux ». Et d’ajouter que « le cerveau influe sur le comportement et le comportement influe sur le cerveau ». Les deux sont donc en interaction. Comme on le sait aussi, « les hommes et les femmes n’ont pas le même comportement et ne vivent pas dans le même environnement ». Le biologiste souligne aussi que « les réseaux neuronaux du cerveau forment le support biologique des différences entre les opinions des hommes et des femmes » et que le processus de maturation du cerveau « dépend des interactions entre l’inné et l’acquis ». Bien plus, ajoute-t-il, « le nombre de réseaux neuronaux n’augmente pas proportionnellement au poids du cerveau ». Si cela n’était pas, « le petit oiseau, avec ses réseaux complexes, ne serait pas capable de réaliser des performances formidables comme chanter par exemple ».
La conclusion est conforme à l’argumentation de base, à savoir que « le cerveau de la femme n’est ni inférieur ni identique à celui de l’homme ». L’information correcte, précise le scientifique tunisien, est que « le poids du cerveau n’a aucun rapport avec l’intelligence » et qu’il connaît des variations « en fonction du poids du corps ». Les opinions non scientifiques ou pseudoscientifiques se montrent « très résistantes et il semble qu’on puisse les changer seulement grâce à l’acquisition des connaissances exactes ».
Un tel éclairage permet de recadrer, voire de reconfigurer l’approche classique, qui fait de la femme un être inférieur étant donné le faible poids de son cerveau. Dans ce contexte, il convient de relire la thèse de M. Le Bon à la lumière des données actuelles.

Date de la première publication sur mon compte FB : Hammam-Chatt, vendredi 2 avril 2018.


http://lenouvelliste.com/article/184130/quand-on-est-a-la-fois-scientifique-et-misogyne

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