« La
laïcité». Guy Haarscher. Editions puf. Colletion que sais-je. Mayenne, 2010,
128 pages.
Page
18 :
Au
Danemark le luthéranisme est, aussi paradoxal que cela paraisse, religion
d’état.
En
Finlande, le luthéranisme et la religion orthodoxe sont religions d’état. En
2000, la Suède a abandonné le système de la religion d’état au profit d’un
régime de séparation.
Page
19 :
Selon
Jean Baubérot, trois éléments définissent la « première laïcité » de
la société :
1. La fragmentation institutionnelle : la religion
n’est plus une institution englobante (page 20 : la religion perd dans la
société sa position dominante : elle est « fragmentée
institutionnellement » au sens où elle ne couvre plus, potentiellement, la
totalité des sphères de la vie humaine ; la plupart des services publics
lui échappent progressivement (ce sera le cas, par excellence, de l’école…), et
l’état et la société ont une consistance en dehors de toute référence
religieuse…
2. La reconnaissance de la légitimité. Il existe des
« besoins religieux » socialement objectifs, dont la prise en charge
est assurée par diverses institutions religieuses, les « cultes
reconnus »…
3. La pluralité des cultes reconnus. L’état est
incompétent pour imposer des doctrines religieuses proprement dites…tous les
cultes reconnus sont juridiquement égaux. Ils peuvent coexister pacifiquement
dans la société et contribuer à cimenter le tissu social. Il est même possible
de se passer des « secours de la religion »…
« La religion… est « dans l’état »
alors que l’état n’est pas dans la religion ».
Date de la première rediffusion dans mon compte
facebook (C. M.
D. M. K. : Citoyen du Monde Dr Mohamed Kochkar)
Hammam-Chatt, le 13
décembre 2012.
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