La position de T. Ramadan sur les « châtiments
coraniques »? A. Roussillon
Source :
La Pensée Islamique Contemporaine, A. Roussillon, Cérès éditions, 2007, Tunis,
182 pages.
Page 80 : c’est
bien dans la « marge de manœuvre » exégétique ainsi délimitée que
fait sens le choix par T. Ramadan – qui fit scandale, en France, à l’automne
2003, au moment des débats de la commission Stasi sur la laïcité à l’école – du
terme de « moratoire » pour énoncer sa position sur les « châtiments
coraniques », talion, peine de mort ou lapidation des femmes adultères. Dès
lors que la mention littérale de ces peines dans le Coran, même de façon
obscure, ne peut être contestée, alors que par ailleurs leur inadaptation au
monde moderne est reconnue sans réserve par l’exégète, la proposition d’un
moratoire désigne la « suspension provisoire » de leur application dans
l’attente d’une formule, nécessairement consensuelle, permettant de considérer
comme acquise leur abolition.
Position dogmatique ou
formulation d’opportunité, sinon opportuniste ?
Date de la première
rediffusion sur mon blog et mes deux pages facebook, C. M. Dr. M. K. :
Hammam-Chatt, samedi 14 septembre 2013.
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