"مَن اجتهد و أصاب فله أجران، ومَن اجتهد و لم يصب فله أجر
واحد". حديث موجه لأهل العلم الشرعي و القضاة الشرعيين، و ليس موجها إلى مَن
حفظ سورة أو سورتين من عامة الناس! عياض بن عاشور
Traduction personnelle
du titre
« En cas de
jugement juste, l’exégète du Coran ou de la sunna aurait un double mérite,
celui de son ijtihâd et de sa justesse et qu’en cas de jugement erroné,
cela lui vaudrait quand même un mérite, celui de son ijtihâd
Source bibliographique
Aux fondements de
l’orthodoxie sunnite, Yadh Ben Achour, Cérès éditions, 2009, Tunis, 297 pages
Page 186
L’esprit d’école
Dans un premier temps,
pour résoudre les litiges, les juges se sont appuyés sur le Coran, les sunan
et leur propre effort d’intelligence et d’opinion, conformément à la tradition
du Prophète et des Râshidûn reconnue par les sunnites. Muslim, dans le
livre des sentences de son çahih rapporte que le Prophète aurait permis
au juge de pratiquer l’ijtihâd, ajoutant qu’en cas de jugement erroné,
cela lui vaudrait quand même un mérite, celui de son ijtihâd, et qu’en
cas de jugement juste, il aurait un double mérite, celui de son ijtihâd
et de sa justesse. De même, d’après une tradition recueillie par Abû Dâwûd
a-Sijistânî, le Prophète, ayant envoyé Mu’âdh Ibn Jabal au Yémen, l’interrogea
« Par quoi
jugeras-tu ?
Par le Livre de Dieu,
répondit-il.
Et si tu ne trouves pas ?
Par la sunna de son
Prophète.
Et si tu ne trouves
pas ?
Je jugerai par mon
effort, sans déni de justice (ajtahidu wa lâ âlû)
Le Prophète approuva et
remercia le Seigneur d’avoir inspiré Mu’âdh
Date de la première
rediffusion sur mon blog et mes deux pages facebook
C. M. Dr M. K.,
Hammam-Chatt, mardi 25 février 2014
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