Depuis un siècle, Maria
Montessori réclamait un autre type d’éducation.
Bibliographie : Maria
Montessori, l`esprit absorbant de l`enfant, Desclée de Brouwer, 1959 ;
2010 pour la présente édition, 241 pages.
Page 173 : « Si
nous examinons les tests éducatifs, nous nous apercevons de leur misère et de
leur aridité. L’éducation d’aujourd’hui est humiliante et n’amène qu’à un
complexe d’infériorité et à la réduction artificielle de la nature humaine. Par
son organisation, elle pose au savoir des limites sur un niveau inférieur au
niveau humain. Elle donne aux hommes des béquilles, alors qu’ils pourraient
courir sur de fortes jambes. C’est que l’éducation est basée sur les qualités
inférieures de l’homme, et non sur ses qualités supérieures ; et c’est la
faute de l’humanité elle-même, si la masse est composée d’hommes inférieurs :
c’est qu’on n’a pas pu former leur caractère durant la période constructrice.
Nous devons nous efforcer de retrouver le véritable niveau humain, en
permettant à l’enfant de se servir au maximum de son pouvoir constructeur (…).
Si dans la vie de l’homme, il existe une seule époque de construction
psychique, et si à cette époque elle ne peut s’établir ou s’établira mal par la
faute d’un milieu erroné, il est naturel qu’il en résulte une masse d’hommes
peu ou mal développés. Si l’on permettait au contraire au caractère de se
développer selon la nature, non par des exhortations, mais avec la possibilité
d’activités constructrices, le monde réclamerait alors un autre type
d’éducation. »
Remarque
d`un éducateur tunisien qui a passé 30 ans de sa vie dans l`école publique
tunisienne et 8 autres dans l`école publique algérienne: L’éducation
publique tunisienne de 2015 est encore humiliante, sa note traumatisante, ses
diplômes dévalorisés à l`échelle nationale et internationale et n’amène qu’à un
citoyen sans compétences utiles donc sans travail.
Signature du
Citoyen du Monde Dr Mohamed Kochkar, Coordinateur Général Pédagogique de
l’Ecole Montessori Internationale Tunisie - H-Lif :
Pour le
critique, « il ne s’agit pas de convaincre par des arguments ou des faits,
mais, plus modestement, d’inviter à essayer autre chose », Michel Fabre
& Christian Orange, 1997.
À un mauvais discours, on répond par
un bon discours et non par la violence, Le Monde Diplomatique.
Date de la première
publication on line : Hammam-Chatt, mardi
10 février 2015.
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