mercredi 8 juin 2016

L`extrémisme, la guerre et le terrorisme ? Écrit par Habib Ben Hmida (Retraité, ancien Prof de philo à la Sadikia) in préface de mon prochain livre (أفكر ولا أبالي)

L`extrémisme, la guerre et le terrorisme ?
Écrit par Habib Ben Hmida (Retraité, ancien Prof de philo à la Sadikia) in préface de mon prochain livre (أفكر ولا أبالي)

L`extrémisme et la violence représentent pour l`auteur deux issues de désespoir. Ces dérives extrémistes, maximalistes ont eu pour conséquence de briser l`élan de la renaissance dans le monde arabe-islamique. On assiste impuissant le plus souvent  à un spectacle de désolation où le chaos crée un état de confusion à la fois intenable et durable, absurde et chronique, insoluble et indissoluble, et scandaleusement viable.
Les pays arabes sont sous la menace d`un démembrement inéluctable. Tout vole en éclat, il ne reste que les débris fracassés et les miettes éparpillées, tout le pays est dévasté comme en Syrie et c`est la guerre qui s`éternise.
La critique de Kochkar est une dénonciation de ceux qui font l`apologie de la violence et de la guerre, de ceux pour qui autrui est l`obstacle à supprimer, car le violent, le terroriste s`acharne contre l`autre, vole son domicile, viole son corps, profane sa vie privée…
La guerre viole les frontières, les foyers et les femmes, elle implique  l`invasion et l`agression : elle est une chaîne de violences orientées avec l`intention d`éliminer l`autre. N`importe qui combat n`importe qui, voilà le nouveau visage  de la guerre qui s`éternise dans le monde arabe : guerre à la fois étrangère et civile, guerre de tous contre tous où tout est brouillé, mélangé.
La guerre fabrique un monde de désespoir assez semblable à l`enfer.
Le propre du terrorisme c`est de forcer artificiellement toutes les forces à travailler pour la guerre, la mort et le chaos. Il pérennise l`état violent, rend la tension aiguë, explosive et insoutenable ; il dérègle tous les mécanismes de contrôle, de modération et transforme grâce à son génie diabolique les machines construits par le travail et pour le travail utile et vital, en armes de guerre qui accélèrent le naufrage de tous dans le chaos et le néant.
Le terroriste n`est pas un constructeur, un ingénieur ; il est plutôt un génie malfaisant, un manipulateur de tous les objets, de tous les outils ; c`est un agité qui fait fondre toutes les forces dans un gaspillage aveugle et c`est avec une frénésie aveugle qu`il dilapide tous les acquis de notre civilisation : c`est le délire d`une action dévastatrice, d`une violence pour rien, c`est de la démence pure.

Date de la première publication sur mon Facebook, Citoyen du Monde Mohamed Kochkar, Docteur en épistémologie de l`enseignement (La Didactique de la Biologie): Hammam-Chatt, mercredi 8 juin 2016.



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