« La
marche chancelante, le Prophète entre dans la mosquée, soutenu par ses deux
cousins Fadhl et ‘Ali qui le conduisent jusqu’au minbar. Muhammad s’assoit à même
le sol et adresse à la communauté un discours émouvant : « Ố gens !
Quel prophète étais-je ? ». On lui répond « le meilleur des
prophètes ». Muhammad commence par faire louange à Dieu et rappeler que la
mort est une nécessité à laquelle nul n’échappe. « Il y a, après la mort,
dit-il, un jour de jugement ; ce jour-là, il n’y aura pas plus de faveur
pour moi ni pour personne. Pendant que je suis parmi vous, adressez-moi vos
réclamations. » Muhammad poursuit : « Ố hommes ! Si j’ai fouetté
le dos de quelqu’un, voici le mien ; si j’ai blessé la réputation de
quelqu’un, il n’a qu’à faire de même avec moi ; si j’ai reçu de l’argent
de quelqu’un injustement, voici mon argent. Purifiez-moi de toute injustice,
afin que je puisse comparaitre devant Dieu sans avoir commis de tort. »
L’émotion est à son comble à la mosquée et la foule nombreuse répond en
chœur : « Envoyé de Dieu, tous les torts que tu aurais envers nous
sont effacés. » (Hela Ouardi, 2016)
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