Les points communs dans
les approches de deux pédagogues, Vygotski et Maria Montessori ? Citoyen du Monde Dr Mohamed Kochkar
Bibliographie :
-
Maria
Montessori, l`esprit absorbant de l`enfant, Desclée de Brouwer, 1959 ; Paris, 2010 pour la présente
édition, 241 pages.
-
Vygotsky, Pensée et langage, Paris, 1985, Editions Sociales.
1.
La zone proximale de
développement (ZPD, Vygotsky, 1985)
Pour progresser, l’enfant
doit en effet apprendre dans une zone de développement légèrement supérieure à
ce que lui permettent objectivement ses capacités mentales et cognitives
(c’est-à-dire son développement actuel). Vygotsky critique la théorie
maturationniste de Piaget, pour qui l’apprentissage ne peut avoir lieu que s’il
advient suite à la maturation des capacités mentales de l’enfant. « Le seul bon
enseignement est celui qui précède le développement […] Enseigner à l’enfant ce
qu’il n’est pas capable d’apprendre, est aussi stérile que lui enseigner ce
qu’il sait déjà faire tout seul» (Vygotsky, 1985).
L’élève construit ses
nouvelles connaissances dans l’interaction avec les autres élèves. L’enseignant
le place dans un cheminement qui lui permettra de passer de la dépendance à
l’autonomie par rapport à ses anciennes connaissances.
Vygotsky a accordé un rôle prépondérant aux interactions sociales et à l’intériorisation des instruments de pensée véhiculés par la culture.
Tout apprentissage résulte d'interactions sociales et dépend de la culture dans laquelle un individu se développe, (Vygotsky). « Là où le milieu ne suscite pas les tâches voulues, ne présente pas d'exigences nouvelles, n'encourage ni ne stimule à l'aide de buts nouveaux le développement intellectuel, la pensée de l'adolescent ne cultive pas toutes les possibilités qu'elle recèle réellement » (Vygotsky, 1985).
Vygotsky a accordé un rôle prépondérant aux interactions sociales et à l’intériorisation des instruments de pensée véhiculés par la culture.
Tout apprentissage résulte d'interactions sociales et dépend de la culture dans laquelle un individu se développe, (Vygotsky). « Là où le milieu ne suscite pas les tâches voulues, ne présente pas d'exigences nouvelles, n'encourage ni ne stimule à l'aide de buts nouveaux le développement intellectuel, la pensée de l'adolescent ne cultive pas toutes les possibilités qu'elle recèle réellement » (Vygotsky, 1985).
2.
Montessori :
page
183 : « Nos écoles ont démontré que
les enfants d`âges différents s`aidaient les uns les autres ; les petits
voient ce que font les aînés, et demandent des explications que les plus grands
leur donnent volontiers. C`est un véritable enseignement, parce que la mentalité
des enfants de cinq ans est si proche de celle des enfants de trois ans que le
plus petit comprend facilement, grâce à l`aîné, ce que nous nous saurions lui
expliquer aussi bien. Il y a entre eux une harmonie et une communication comme
il est rare d`en voir entre adultes et petits enfants. »
Remarque de
Kochkar : il me paraît que d`après Montessori, l`aîné
propose socialement et spontanément au plus petit un savoir à sa portée comme chez
Vygotsky, l` éducateur propose intentionnellement
la ZPD à ses apprenants.
Ma
signature
« Pour l`auteur,
il ne s’agit pas de convaincre par des arguments ou des faits, mais, plus
modestement, d’inviter à essayer autre chose » (Michel Fabre &
Christian Orange, 1997).
« À un mauvais discours, on répond par un bon
discours et non par la violence » (Le Monde Diplomatique).
Date
de la première publication on line :
Hammam-Chatt, mardi 28 avril 2015.
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