mercredi 25 mars 2015

Les parents croient développer l`imagination de leur enfants en lui racontant des contes de fées ! Maria Montessori

Les parents croient développer l`imagination de leur enfants en lui racontant des contes de fées ! Maria Montessori

Bibliographie : Maria Montessori, l`esprit absorbant de l`enfant, Desclée de Brouwer, 1959 ; 2010 pour la présente édition, 241 pages.

Page 207, Maria Montessori : « L`enfant est communément considéré comme un être réceptif, alors qu`il est un individu actif ; et cela se produit sur tous les terrains ; même le développement de l`imagination s`accomplit sous cet angle. On raconte à l`enfant des comtes de fées, des histoires enchantées de princes et de princesses, et l`on croit ainsi développer son imagination ; mais en écoutant ces histoires, il ne fait que recevoir des impressions ; il ne développe pas du tout ses propres possibilités d`imagination, qui sont pourtant parmi les plus hautes qualités de l`intelligence.

Dans le cas de la volonté, cette erreur est encore plus grave, parce que l`éducation habituelle, non seulement enlève à la volonté l`occasion de se développer, mais elle fait obstacle à son développement et en inhibe directement l`expression. Toute tentative de résistance de la part de l`enfant est réprimée comme une forme de rébellion : on dirait vraiment que l`éducateur fait tout son possible pour détruire la volonté de l`élève. D`autre part, le principe éducatif de l`enseignement par l`exemple incite le maître, en faisant abstraction du monde de la fantaisie, à se présenter comme modèle à ses élèves. Ainsi l`imagination et la volonté restent inertes, et l`activité des enfants est réduite à regarder le maître, soit qu`il raconte des histoires, soit qu`il agisse.
Il nous faut à la fin nous libérer de ces préjugés et affronter courageusement la réalité. »

Signature du Citoyen du Monde Dr Mohamed Kochkar, Coordinateur Général Pédagogique de l’Ecole Montessori Internationale Tunisie - H-Lif : 
Pour le critique, « il ne s’agit pas de convaincre par des arguments ou des faits, mais, plus modestement, d’inviter à essayer autre chose », Michel Fabre & Christian Orange, 1997.
À un mauvais discours, on répond par un bon discours et non par la violence, Le Monde Diplomatique.

Date de la première publication on line : Hammam-Chatt, mardi 26 mars 2015.




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