mercredi 27 mars 2013

J’ai participé aujourd’hui au FSM, atelier « Universalité des droits humains des femmes et citoyenneté ». C. M. Dr M. K.



J’ai participé aujourd’hui au FSM, atelier « Universalité des droits humains des femmes et citoyenneté ». Citoyen du Monde Dr Mohamed Kochkar

Lieu : Université Elmanar, Tunis (campus).
Date : mercredi 27 mars 2013, 10h 00, Tente Femmes n°3.
Organisateur : FSM (Forum Social Mondial).
Public présent : 100 ou 150 personnes, de diverses nationalités, à majorité féminine.

Mon intervention :
Si vous me le permettez, je vais ajouter trois remarques qui n’ont pas été soulevées par les six conférencières de diverses nationalités :
1.     Malgré mon militantisme syndicaliste déclaré et malgré l’octroi de mon badge d’accès au campus à la dernière minute par un membre éminent du bureau exécutif de l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail), rien ne m’empêcherait de critiquer l’UGTT, l’un des principaux organisateurs de ce forum :
-         Presque 40 % des adhérents de l’UGTT sont femmes et paradoxalement aucun membre de la plus haute instance de cette organisation syndicale d’obédience gauche, le bureau exécutif, n’est de sexe féminin depuis 1945, date de sa création par le martyr Farhat Hached.
-         Et récemment, on a fêté - écoutez bien on a fêté - le premier secrétaire général femme du syndicat régional de l’enseignement secondaire de Sousse !

2.     Heureusement pour nous - hommes et femmes -  qu’une égalité universelle entre les deux sexes existe car chaque individu, homme ou femme, a certainement hérité la moitié de ses chromosomes (23) de sa mère et l’autre moitié (23) de son père, donc il est génétiquement déjà moitié femme-moitié homme.
Heureusement pour nous pour la  deuxième fois - hommes et femmes -  que les  opinions, les habitudes et les comportements sexistes ne sont pas héréditaires et ne se transmettent pas des parents sexistes à leurs descendants.
Donc, chaque femme est génétiquement  prédisposée à assimiler et défendre les droits universelles des femmes, et cette prédisposition est presque la même chez toutes les femmes sans distinction entre les différentes religions et les différentes civilisations.

3.     Ma dernière remarque : je tiens à préciser que - et heureusement pour nous pour la troisième fois, hommes et femmes -  les différences biologiques ou génétiques entre hommes et femmes ne sont pas des facteurs prédominants dans l’acquisition des caractères intellectuels, comme l’intelligence ou les compétences, comme ils le sont dans l’hérédité des caractères physiques comme la couleur des yeux ou le groupe sanguin.
Je finis par cette phrase : l’intelligence des hommes ou des femmes est une émergence de l’interaction complexe entre l’inné et l’acquis d’où le rôle essentiel de l’éducation.

Reportage journalistique :
J’ai lu mon intervention debout à haute voix sans micro (absence du micro dans la salle de conférences, sauf celui qui est utilisé par les reporters de la télévision).
Après mon intervention, j’étais comblé par les louanges et les applaudissements du public présent et des conférencières.
J’étais salué oralement par la modératrice de l’atelier, Khadija Chérif, ATFD et vice-présidente de la FIDH, Tunisie :
قالت لي بالحرف الواحد: "يعطيك الصحة" و في آخر الحصة أضافت: "إشخَصْ كان جَاوْ الرجال الكلّ كيفك". فعلقت على كلامها بيني و بين نفسي قائلا: "جل الرجال منتفخين نرجسية ذكورية غريزية حيوانية كالديكة أو كالقط يحكي انتفاخا صولة الأسد و على النساء أن يثبتن مساواتهن للرجال رغم أنوف هؤلاء الأخيرين المغرورين 
J’étais aussi encouragé de loin par des gestes d’approbation par Lilian Halls-Frensh, Initiative féministe européenne, IFE.
Une militante féministe française m’a contacté spécialement, elle a réécrit mot par mot mon intervention que je lui ai dictée, elle m’a dit que mon discours est un discours important et qu’elle va l’exploiter dans leur lutte pour les droits des femmes françaises et des femmes du monde entier.

Date de la première publication sur le net
Université Elmanar de Tunis, le 27 mars 2013.

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